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Rencontre avec Jérôme Mougel, directeur général d’ODYSSEE Environnement, une entreprise qui conçoit et fabrique des solutions de traitement des eaux industrielles. L’entreprise a développé le concept d’Hydroethique qui consiste à allier performance industrielle et préservation de la ressource en eau. Une approche qui l’a amené à développer par exemple ODYLIFE, le premier actif antitartre et antiscalant 100% biosourcé. Ou comment la chimie se réinvente pour se mettre au service de la planète.
Une belle boîte c’est une boîte qui a des valeurs, qui les respecte. C’est aussi une boîte française et indépendante.
C’est de comprendre qu’il fallait fabriquer en France et en Europe, c’est ce que nous avons compris, même si ça fait longtemps qu’on essaie de le faire. J’ai l’impression que les entreprises qui ont compris ça s’en sortent beaucoup mieux que les autres aujourd’hui.
Oui en France et en Europe, c’est une responsabilité de l’entreprise.
Notre objectif c’est de faire toujours mieux et moins cher qu’une entreprise chinoise et on y arrive.
L’Odybox, qui est un appareil électronique (dont toutes les composantes viennent de Chine, pour l’instant), coûte deux fois moins cher qu’un date locker fabriqué en Chine.
On fait en sorte que chacun mette de la bonne volonté pour que ça soit moins cher, et en bonne intelligence.
Etre une entreprise industrielle en France aujourd’hui, c’est utiliser notre savoir-faire métier pour développer des solutions hyper simple et hyper technique qui permet d’être moins cher. Autrement c’est compliqué.
C’est une grande pluridisciplinarité. Chez ODYSSEE, on parle d’hydroéthique. C’est une façon de faire notre métier au service de la performance industrielle et de la préservation des ressources en eau.
On essaye d’avoir des collaborateurs impliqués. Devenir une entreprise à mission va dans ce sens. C’est aussi avoir des partenaires qui nous comprennent dans ces démarches. Il faut qu’on arrive à être efficient partout. On sait qu’on doit se développer et investir, il n’y a rien d’ostentatoire dans nos usines.
Oui, c’est être efficient partout, c’est investir 6 à 7% du chiffre d’affaires en R&D pour être toujours à la pointe. Dans la chimie c’est un peu à part, car ce sont des recettes et on se fait vite rattraper, on dépose très peu de brevet, c’est juste notre innovation qui nous permet de concurrencer.
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